Le régime militaire algérien a usé et abusé de toutes les manœuvres dilatoires en propagande médiatique pour attirer le Maroc dans la guerre. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du vendredi 5 novembre, que la junte militaire algérienne croit qu’une guerre avec le Maroc couvrira ses déboires, ses crises internes et ses tensions avec plusieurs pays.
Aveuglés par leur haine viscérale contre le royaume, les caporaux en chef croient que leurs velléités bellicistes seront payantes en s'accrochant à la locomotive de la Russie et de l’Iran. Ils ignorent que la stratégie des alliances et de l’alignement repose sur une autre logique. Cette fuite en avant s’explique par l’accumulation des échecs tant sur le plan intérieur qu’extérieur malgré le déploiement de moyens financiers et diplomatiques considérables pour sortir de l’ornière.
Les militaires ont été incapables de mettre fin au hirak d’un peuple qui réclame l’instauration d’un état civil et le retour de l’armée dans ses casernes. Pis encore, la classe dirigeante algérienne s’est montrée incapable de protéger son peuple de l’épidémie, des feux de forêt et de la pénurie des produits alimentaires. Comble d’ironie, la distribution des pommes de terre sur les marchés est devenue une cause nationale qui a mobilisé le président, l’armée et le gouvernement. En s’entêtant à être en perpétuelle confrontation avec son peuple et, bien sûr, avec le Maroc, la junte militaire s’est mis à dos la communauté internationale voire des puissances mondiales.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que la communauté internationale est convaincue que l’Algérie parraine le terrorisme en encourageant le polisario à tisser des liens avec les groupes terroristes et les organisations criminelles. Même l’Union européenne (UE) s’est dite agacée par le chantage au gaz décrété par le régime militaire qui a fermé le gazoduc qui passe par le Maroc et alimente l’Espagne et le Portugal. Du coup, les Européens accusent les dirigeants algériens de s’aligner sur les manœuvres russes pour entraver leur alimentation en gaz. Même les États-Unis sont en colère contre le régime algérien, l’accusant de se transformer en une passerelle vers la Russie, la Turquie et l’Iran tout en encourageant le Hezbollah à s’attaquer à Israël.
Mais c’est le président français Emmanuel Macron qui, très irrité par les manœuvres et les déclarations de haine envers son pays, a donné le coup de boutoir le plus blessant à la junte militaire. L’Algérie, a-t-il-dit, est un enfant abandonné de l’histoire et le président Tebboune est pris en otage par l’armée.
Mais c’est contre le Maroc que les caporaux en chef algériens ont mobilisé toutes leurs armes - au sens propre - financières et diplomatiques pour tirer sur le royaume. Ils n’ont raté aucune occasion d’opposer le Maroc à l’Europe et au monde arabe mais ils ont toujours buté sur un mur, tant dans l’affaire Pegasus, lors de la reprise des relations avec l’Israël ou dans l’accord de pêche et agricole avec l’Europe. Mais ce sont les déboires dans le dossier du Sahara marocain qui ont enragé les généraux algériens.
En une année, ils ont perdu la bataille de Guergarate, ont échoué dans leurs tentatives de faire revenir l’administration américaine sur sa reconnaissance de la marocanité du Sahara et d’entraver la dynamique de l’ouverture des consulats à Laâyoune et Dakhla. La boucle a été bouclée avec la dernière résolution du conseil de sécurité qui a consolidé tous les acquis du Maroc et rejeté toutes les demandes de la junte militaire.
La résolution 2602 a, en effet, réitéré que l’Algérie est partie prenante dans le conflit, que le format des tables rondes sera repris et que l’autonomie préconisée par le Maroc demeure la seule solution viable. Enfin, le conseil de sécurité a rejeté la proposition algérienne d’intégrer l’Union africaine (UA) dans la recherche d’une solution à ce conflit régional, et non pas de décolonisation, en affirmant que ce dossier reste une exclusivité onusienne.