Qui se ressemble s’assemble. Ce dicton consacré s’applique parfaitement au front polisario et à ses «alliés» qu’il compte encore en Amérique Latine, pour ne parler que de cette sphère de la galaxie algéro-polisarienne. La preuve nous est administrée ce jeudi matin depuis le Pérou, où un gros scandale de corruption défraie la chronique politico-judiciaire.
Tenez, le gouverneur de la région péruvienne de Junin, Vladimir Cerron Rojas, a été arrêté hier mercredi 21 août après avoir été destitué et condamné à la prison ferme (5 ans d'emprisonnement), nous apprennent ce matin nos confrères péruviens.
En cause, une affaire scandaleuse de détournement de fonds publics. Vladimir Cerrón Rojas aurait en effet favorisé la création, en contrepartie de pots-de-vin très généreux, d'un consortium d'assainissement dans la ville de La Oroya, dont la première gestion avait eu lieu entre 2011 et 2014. Il aurait également tiré profit de l’accusation portée contre l’assassinat d’un travailleur à la Oroya.
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Un pedigree digne d’un gangster est ainsi retenu contre le désormais ex-gouverneur de la région péruvienne de Junin, mais aussi et surtout «ami» très intéressé de la pseudo-«rasd» et de son sponsor algérien officiel, réputé avoir mis à profit la «diplomatie de la valise» pour acheter, aux frais du contribuable algérien, de nombreux soutiens à l’entité cartoonienne notamment en Amérique Latine et en Afrique.
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Ce n’est ainsi pas un hasard si, en plein crise autour de la fausse «ambassadrice de la rasd», la dénommée Khadijatou El Mokhtar, arrêtée en septembre 2017 à l’aéroport international de Lima, pour usurpation de statut de «diplomate», ledit gouverneur de la région de Junin était monté au créneau pour prendre la défense de cette pseudo-"diplomate" sahraouie, chassée manu militari de l'aéroport de Lima à destination de l'Espagne, dont elle détient la nationalité.
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Ce n’est pas un hasard non plus si le même haut responsable péruvien avait précédemment déroulé le tapis rouge pour la soi-disant «ambassadrice de la rasd», poussant le cynisme jusqu’à la gratifier des égards officiels de l’État péruvien, y compris le passage en revue d’un détachement militaire en l’honneur de «l’illustre hôte sahraouie»!
Cette arrestation donne matière à réfléchir sur le modus operandi suivi jusuqu'ici par Alger et sa marionnette polisarienne pour s'adjuger des soutiens non seulement parmi les politiques, mais aussi et y surtout dans les rangs d'une certaine société internationale "si vile" et des "confrères" à la moralité très douteuse.