Le rapport du département d’Etat américain sur le terrorisme dans le monde, pour l’année 2017, rend un vibrant hommage à la politique du Maroc en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme. Il qualifie le Maroc de pays «stable et exportateur de sécurité» dans le pourtour méditerranéen et dans la région subsaharienne. C'est donc une excellente note qui est attribuée aux éléments du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), dont l’organe est cité nommément dans le rapport américain. Une excellente note et une belle reconnaissance, quand on connaît la rigueur avec laquelle ce genre de rapport est établi par nos alliés d'outre-Atlantique.
Le document rappelle l’efficacité avec laquelle la police marocaine a participé, avec son homologue espagnol, à l’enquête lancée après les attentats de Barcelone. Le département américain met ainsi en exergue les efforts déployés par le BCIJ qui, affirme-t-il, a réussi à démanteler un grand nombre de cellules terroristes.
Le rapport de la diplomatie américaine souligne, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du vendredi 21 septembre, que le BCIJ et les autres services de sécurité ont réussi, en 2017, à atténuer les risques du terrorisme au Maroc. Il est vrai, ajoute le rapport, que les petites cellules terroristes affiliées à «l’Etat islamique» continuent de constituer des menaces sporadiques. Mais il est clair, enchaîne le département américain, que l’étau se resserre de plus en plus sur les islamistes radicaux marocains, puisque le nombre des arrestations (186) a diminué pour la première fois depuis 2013.
Outre la parfaite maîtrise de la sécurité intérieure face à tout attentat terroriste, le rapport américain loue la collaboration efficace de la police nationale avec les pays alliés, en qualifiant le Maroc de «pays exportateur de sécurité». Le rapport de la diplomatie américaine note, en effet, que le Maroc «se démarque» par son implication dans la sécurité du pourtour méditerranéen et de la région subsaharienne, tout en assurant «la formation des responsables sécuritaires et de la police des pays subsahariens».