Le rapport du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, sur le Sahara, met en relief les acquis politiques, de développement et diplomatiques du Royaume au Sahara marocain durant l’année écoulée.
Ainsi, le Secrétaire Général de l'ONU a informé les membres du Conseil de Sécurité au sujet de la tenue des élections générales, législatives, régionales et locales, le 8 septembre 2021, au Maroc, y compris au Sahara marocain, en soulignant que le taux de participation dans la région du Sahara marocain, le plus élevé au niveau national, est «une nouvelle confirmation, à travers les urnes, à l’attachement irréfragable des citoyens des Provinces du Sud à leur marocanité», comme il lui a été indiqué par le Maroc.
Par ailleurs, Antonio Guterres a mis l’accent sur l’essor économique et infrastructurel du Sahara, ainsi que la poursuite des investissements du Maroc dans ses provinces sahariennes.
En effet, le Secrétaire général de l'ONU a informé le Conseil de sécurité que «le Maroc poursuit ses investissements dans le développement de l’infrastructure», au Sahara marocain. De même, il a relevé «la signature de quatre accords relatifs à un projet de dessalement des eaux de mer dans la ville de Dakhla, qui devrait avoir une capacité de 37 millions mètres cubes d’eau par an».
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En outre, Antonio Guterres a relevé le développement des infrastructures dans la région de Guerguerat. Dans ce cadre, il a informé les membres du Conseil que le commandant de la force de la MINURSO a «visité la région de Guerguerat en septembre 2021, où il a observé de nouveaux développements commerciaux, d’infrastructures et d’installations». C’est la 5e année consécutive et la 7e fois que le Secrétaire général de l'ONU se réfère aux investissements marocains dans le Sahara.
Pour rappel, le chef de l’ONU avait consacré plusieurs paragraphes dans les rapports de 2016, 2018, 2019, 2020 et 2021, au développement socio-économique et aux investissements du Maroc dans son Sahara et qui bénéficient principalement aux populations locales.
Par ailleurs, et comme depuis 2020, Antonio Guterres mentionne dans son rapport les inaugurations historiques des consulats généraux de plusieurs pays et organisations régionales au Sahara marocain.
Il a souligné, à cet effet que «l’Organisation des Etats des Caraïbes de l’Est, Suriname, Togo et Cap-Vert ont ouvert des consulats généraux à Dakhla», s’ajoutant ainsi aux 25 consulats de pays africains, arabes, d’Amérique, des Caraïbes et autres régions, qui ont ouverts ou annoncé l’ouverture prochaine de leurs consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla pour un total de 28 depuis décembre 2019.
Cette présence diplomatique au Sahara marocain est non seulement une reconnaissance internationale et diplomatique de la souveraineté du Royaume sur son Sahara, mais elle illustre également les potentialités économiques des Provinces du Sud et leur position géographique stratégique.