"Nous avons relevé cette importante déclaration», a déclaré à la MAP la porte-parole du Quai d’Orsay.
"Notre position sur le statut de Jérusalem (Al-Qods) et des lieux saints est constante", a ajouté la porte-parole.
La France considère que la question du statut de Jérusalem doit être réglée dans le cadre des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens, visant en particulier l’établissement de deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix et en sécurité avec Jérusalem pour capitale de ces deux États.
Dans l’Appel d’Al Qods, SM le Roi, Amir Al Mouminine et le Pape François, rappelle-t-on, ont souligné la nécessité de préserver la Ville Sainte comme patrimoine commun de l’humanité et, par-dessus tout pour les fidèles des trois religions monothéistes, comme lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue.
L’Appel d’Al Qods plaide également en faveur de la conservation et la promotion du caractère spécifique multi-religieux, de la dimension spirituelle et de l’identité particulière de la Ville Sainte.
SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine et le Pape François ont appelé à ce que, dans la Ville Sainte, «soient garantis la pleine liberté d’accès aux fidèles des trois religions monothéistes et le droit de chacune d’y exercer son propre culte, de sorte qu’à Jérusalem/ Al Qods Acharif s’élève, de la part de leurs fidèles, la prière à Dieu, Créateur de tous, pour un avenir de paix et de fraternité sur la terre".