Attaque perpétrée par un activiste pro-Polisario contre une mosquée à Laâyoune

Une séquence des tragiques événements survenus fin décembre 2010 à Gdim Izik, à 15 kilomètres de Laâyoune. 

Une séquence des tragiques événements survenus fin décembre 2010 à Gdim Izik, à 15 kilomètres de Laâyoune.  . DR

Un activiste pro-Polisario a semé la panique mardi 22 septembre dans une mosquée à Laâyoune, après avoir violemment pris à partie l’imam de ce lieu de prière en lui retirant le micro pour faire l’apologie du séparatisme.

Le 23/09/2015 à 12h08

Un incident inédit et extrêmement dangereux a eu lieu mardi 22 septembre à la mosquée Jomani, située sur le boulevard Zerktouni, à Laâyoune. «Un activiste pro-séparatiste s’en est pris à l’imam de cette mosquée au moment où ce dernier dirigeait la prière d’Al-Maghrib», relate l’un des fidèles habitués de cette mosquée, dans un appel téléphonique à Le360.

Selon ce témoin occulaire, un état de panique a saisi le commun des fidèles quand le dénommé Alouat, connu à Laâyoune sous le surnom «Kokho», s’est précipité vers l’imam de la mosquée et lui a retiré le micro pour haranguer les prieurs à coups de slogans pro-Polisario, allant jusqu’à traiter ces derniers de « traîtres » à la soi-disant «cause sahraouie» !

«Ni le respect dû à ce lieu de culte n’a été observé, ni le recueillement que ce lieu est censé inspirer aux prieurs n’a été ménagé», s’indigne notre interlocuteur, précisant que l’activiste, par qui le scandale est arrivé, n’a pas été inquiété le moins du monde et s’est retiré impunément après avoir perpétré son acte rédhibitoire.

Pour précision, «Kokho», 40 ans, est un habitué des allers-retours entre Laâyoune et Tindouf. En août dernier, il a pris part à la soi-disant «université de Boumerdes», aux côtés de 60 autres activistes pro-Polisario.

Par Ziad Alami
Le 23/09/2015 à 12h08