La Cour de cassation a par ailleurs rejeté l'ensemble des recours introduits par les accusés, poursuivis pour "meurtre avec préméditation" et "complicité" à l'encontre de onze des membres des forces de l'ordre.
La cour de cassation a retenu la culpabilité des 23 mercenaires à la solde d'Alger, lors du démantèlement du camp de Gdim Izik en 2010.
Selon Ahmed Atertour, président de l'Association de coordination des familles et amis des victimes de Gdim Izik, les accusés "avaient sauvagement assassiné, en 2010, dix membres des forces de l'ordre".
Cette association vient de réclamer du gouvernement l'édification d'une stèle à Laâyoune afin de "perpétuer le souvernir des chouhadas" (les martyrs qui ont été brutalement assassinés lors de cet attentat).
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La Chambre criminelle près de la cour d'appel de Salé avait condamné, en 2017, ces 23 accusés à des peines de réclusion allant de deux ans fermes à la perpétuité.
Plusieurs observateurs et avocats étrangers avaient assisté à ce procès, qualifié de "juste, légal et transparent".
Les magistrats avaient aussi été félicités pour leur "sens de l'équité et de la responsabilité".