Il s'agit de donner "un nouveau souffle" à l'administration marocaine, toujours en proie à des dysfonctionnements.
"Je reste en fonction dans mon bureau jusqu'au 12 août pour préparer quatre importants textes que je soumettrai notamment à la Chambre des députés à partir d'octobre", a-t-il affirmé en réponse à une question posée par Le360, en insistant sur le fait que l'administration a besoin d'une importante réforme, bien que ce secteur ait connu des évolutions durant les 20 dernières années.
Le premier texte concerne une loi encadrant "la charte des services publics".
Il s'agit de créer un cadre améliorant le climat des affaires et la gouvernance auprès des citoyens.
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Le second texte concerne un décret qui vise à mettre en place un cadre référentiel des emplois et des compétences.
Ce projet de loi porte sur l'établissement "d'un lexique des compétences et des emplois".
"Nous avons un déficit en matière de culture des compétences, ce décret est une entrée principale vers la réforme de la fonction publique", a souligné le ministre.
Le troisième projet de loi a trait à l'Instance de probité, de prévention et de lutte contre la corruption et a pour objectif de renforcer les attributions de cet organe.
Le dernier texte de loi concerne la révision de la loi organique sur les nominations aux postes de hautes responsabilités.
La commission actuelle des nominations disparaîtra au profit d'une Agence nationale des nominations, une instance indépendante qui sera créée avec la mission de gérer les postes de la haute fonction publique, de manière professionnelle et éthique.