«Il n’existe pas d’état sahraoui». Une vérité de la Palisse qui aurait pu être déclinée sur le mode de l’humour, si cela ne tenait qu’aux promoteurs décérébrés de cette grossière supercherie nommée «rasd».
Or, il s'agit ici de pères de familles sahraouies, commerçants de leur état, qui viennent de l’apprendre à leurs dépens de la part des autorités algériennes elles-mêmes, lesquelles ont procédé non seulement à la saisie de leurs marchandises provenant de la Mauritanie mais les ont aussi déférés devant le tribunal de Tindouf pour violation de la loi et du code des douanes algériennes.
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Quelle ne fut alors la surprise de ces commerçants quand, de retour de leur récente «mésaventure» sur les marchés mauritaniens, ont été interpellés par les douanes algériennes au sujet des importantes cargaisons de marchandises, notamment de la fripperie, qu’ils comptaient écouler aux camps de Lahmada-Tindouf.
Les commerçants croyaient «être dans leur bon droit» d’acheminer lesdites marchandises en provenance de la Mauritanie, après avoir été roulés dans la farine par les dirigeants séparatistes qui, afin de faire taire les sahraouis pour orchestrer leur simulacre de congrès (19 au 23 décembre 2019, à Tifariti), leur ont délivré, au nom de la chimérique «rasd», et moyennant finances, des «autorisations d’importation» de produits, tout en sachant que l’introduction desdites marchandises sur le sol algérien est interdite par la loi et le code des douanes algériens.
Ironie du sort, les dirigeants séparatistes à l’origine de ce mensonge odieux ont enfoui, tout comme l'autruche, leur tête dans le sable dès lors qu’ils ont fait avaler la couleuvre de leur soi-disant «15è congrès», en abandonnant à leur triste sort les victimes face aux autorités algériennes. «Nulle entité ne peut se substituer aux autorités algériennes qui sont tenues d’appliquer la législation nationale en matière d’import-export sur l’ensemble du territoire algérien, y compris les camps de Tindouf», se sont-ils vus signifier simplement et surement par les douaniers et les juges du tribunal de Tindouf.
Entre le marteau du refus des autorités algériennes et le silence des dirigeants séparatistes imposteurs, les victimes n’ont plus que les yeux pour pleurer. En plus de la perte de leur fortune, aujourd'hui saisies par les autorités algériennes, elles réalisent, la mort dans l’âme, qu’il n’y a point d’ «état sahraoui».
Une vérité qu’ils n’ont pas manqué à administrer, via des enregistrements diffusés sur les réseaux sociaux, à leurs collègues, en les mettant désormais en garde contre les manigances de la «Isaba» de Rabouni, en démontrant, preuves à l’appui, qu’ "il n’existe pas d’état sahraoui" et que "les documents émis en son nom n’ont aucune valeur administrative ou juridique".