Maâti Monjib, cet «historien» que personne ne connaît en tant que tel a encore fait parler de lui. Cette fois, non pas en s’attaquant à son propre pays, son passe-temps favori, mais en s’en prenant carrément à la religion de près de deux milliards d’individus parmi les habitants de la planète.
Évidemment, écrit le quotidien Assabah dans son numéro du lundi 3 juillet, pour tout au monde, il n’aura raté l’occasion de l’autodafé du Coran, en Suède, pour commenter l’incident. Monjib a, ainsi, prétendu publiquement que brûler le Coran «relève de la liberté d’expression» et que c’est une preuve de la démocratie.
« En réagissant de la sorte, à contre-courant de la nation entière de l’islam, l’historien vise sans doute les faveurs des pays européen, ceux nordiques en particulier », estime le quotidien. La nature humaine est ainsi faite.
« Mais au fond, c’est manifestement la réaction du Maroc, son propre pays auquel il voue une haine viscérale, qui l’indispose », poursuit Assabah. Il dénigre donc la décision souveraine et du Maroc de rappeler son ambassadeur en Suède suite à ce déplorable incident, ainsi que l’indignation de l’ensemble des Marocains et leur rejet catégorique de cet acte islamophobe.
Versant dans ses théories farfelues, il met carrément en doute, la sincérité de la réaction de l’État Marocain, souligne le journal. Maâti Monjib, s’est permis sans vergogne de traiter la décision du Maroc de «populiste» qui n’a d’objectif que de montrer le Royaume comme étant un État et une nation qui défend l’Islam.
On le sait, aigri après que les autorités aient asséché ses sources d’enrichissement illégal, l’historien vaut une haine assumée à son pays qu’il accuse de tous les maux de la planète. Pour lui, écrit Assabah, le Royaume est la cause de toutes les crises que connaît le monde, du réchauffement de la planète, de la disparition des îles sous l’eau, de la montée des eaux des océans et même, si ça se trouve, de l’extinction des dinosaures. L’important pour lui, c’est de «noircir l’image de son pays», souligne le quotidien.
Devant ses « adorateurs » sur la chaîne YouTube, il débite donc ses balivernes, accusant son pays de populisme et prétendant que la liberté d’expression à Stockholm permet à quiconque de mettre le feu au livre saint en public. Il ignore sans doute qu’il s’agit d’un délit, voire d’un crime, puni dans toutes les législations du monde, y compris celle des pays européens qui lui versent des subsides.
Maâti Monjib peut-il brûler par exemple un exemplaire de la Bible, en public, en Suède? s’interroge le quotidien. Peut-il renier l’holocauste en public en France ? A-t-il le courage d’interdire des membres de la communauté LGBT de brandir leur étendard dans le pays dont il détient la nationalité ?
« Jamais il n’osera pareille chose », tranche Assabah. El là, la liberté d’expression n’aura plus aucune signification pour lui. Lui qui sait pertinemment que l’antisémitisme est puni par la loi et que cela peut lui valoir des années de prison, même dans les pays les plus démocratiques.