«Le Royaume du Maroc réitère son engagement à parvenir à un règlement politique définitif au conflit régional artificiel autour du Sahara marocain, basée sur l'initiative marocaine d’autonomie, seule et unique solution à ce différend, et ce dans le cadre de l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale du Royaume», a souligné Aziz Akhannouch, dans la déclaration au nom du Maroc à la 77e session de l'Assemblée générale de l’ONU.
Le Chef du gouvernement a rappelé que cette initiative «sérieuse et réaliste» jouit, depuis sa présentation en 2007, du soutien du Conseil de sécurité et de plus de 90 pays.
«Sur le terrain, les Provinces du Sud vivent au rythme d’une dynamique de développement irréversible, dans le cadre du nouveau modèle de développement lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2015», a, par ailleurs, indiqué Akhannouch, précisant que les populations de la région participent pleinement à toutes les étapes de mise en œuvre de ce modèle ambitieux, à travers leurs représentants démocratiquement élus dans les Conseils des deux régions du Sahara marocain.
Il a, en outre fait observer que la participation agissante des populations du Sahara marocain dans tous les aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle témoigne de leur attachement à l’intégrité territoriale du Maroc et à la marocanité du Sahara.
Le Chef du gouvernement a, de même, réitéré le plein soutien du Maroc, tel que souligné dans le discours du roi Mohammed VI à l’occasion du 46e anniversaire de la Marche verte, aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et son Envoyé personnel visant à relancer le processus des tables rondes dans le même format et avec les mêmes participants, en vue de parvenir à une solution politique réaliste et durable, basée sur le compromis, conformément aux résolutions des Conseil de sécurité, notamment celle portant le numéro 2602.
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«La participation de l’Algérie, avec sérieux et bonne foi, au processus des tables rondes, au même titre que sa responsabilité avérée dans la création et le maintien de ce différend artificiel, est une condition sine qua non pour parvenir à un règlement définitif à cette question», a affirmé Aziz Akhannouch.
Le Maroc a de nouveau fait part de sa profonde préoccupation quant à la situation humanitaire catastrophique et l’état de non-droit que vivent les populations des camps de Tindouf, a affirmé le Chef du gouvernement, soulignant que l’Algérie, en flagrante violation du droit humanitaire international, a cédé ses pouvoirs sur cette partie de son territoire à des milices séparatistes armées aux liens avérés et confirmés avec des réseaux terroristes dangereux dans la région du Sahel.
Aziz Akhannouch a, dans ce cadre, réitéré l’appel du Maroc à l’adresse de la communauté internationale pour inciter l’Algérie à répondre aux appels du Conseil de sécurité lancés depuis 2011, pour permettre au Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés de procéder au recensement et à l’enregistrement de la population séquestrée dans les camps de Tindouf.