A Tanger, où le RNI vient d’ouvrir un nouveau siège régional samedi dernier, Aziz Akhannouch a assuré qu’il était plus déterminé que jamais à aller jusqu’au bout de son mandat à la tête du parti. Le président du RNI a non seulement marqué son retour en force sur la scène politique après une brève éclipse, mais il se projette déjà en 2021 où il se voit conduire le gouvernement, après avoir remporté les prochaines législatives, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du lundi 16 juillet.
Le président du RNI a effectivement repris ses activités politiques, après une courte pause suite à la campagne de boycott qui avait visé l’une de ses entreprises, en présidant une réunion du bureau politique dans la ville du Détroit, précise le quotidien. Ce retour, ajoute le journal, est en soi un message fort à tout ceux qui considéraient déjà sa carrière à la tête du RNI, ou sa carrière politique tout court, comme terminée. L’homme était donné, en effet, pour politiquement fini, précise le journal, depuis cette manifestation orchestrée contre sa personne à Tanger, alors qu’il faisait partie de la délégation qui accompagnait le roi pour l’inauguration du port de Tanger-Médina.
A tous ceux qui doutaient de sa capacité d’adaptation, le président du RNI a affirmé être déterminé à poursuivre sur la «voie de la confiance» et à ne prêter aucune attention aux perturbateurs et à ceux qui tenteraient d'entraver sa marche. Personne ne le détournera de sa mission, a-t-il déclaré, tout en réaffirmant aux membres de sa formation son intention de tenir ses engagements, notamment celui de mener le parti à une victoire électorale en 2021. Ce faisant, Aziz Akhannouch a, en outre, réaffirmé la volonté du RNI de dépasser toutes «les escarmouches politiciennes» qui «ne servent en rien les intérêts du citoyen et de la Nation».
Car, pour le président du RNI, ce qui importe vraiment, c’est de servir l’économie du pays, de travailler pour résoudre les problèmes sociaux et de rester constamment à l’écoute des attentes et des besoins des citoyens. En définitive, rapporte pour sa part Al Massae, ni la campagne de boycott qui vise, entre autres entreprises, Afriquia, ni les «Akhannouch, dégage!» scandés en pleine activité royale à Tanger, ne semblent pouvoir dissuader le président du RNI.
Au contraire, ce dernier, souligne le quotidien, a décidé de se focaliser sur la reconstruction de son parti et d’apporter des réponses aux questions que se pose le citoyen au quotidien. Et ce, dans le but d’élaborer une vision à même d’endiguer les problématiques économiques et sociales que connaît le pays avec, à leur tête, le problème du chômage. Pour cela, le président du RNI assure que son parti ne manquera pas de cadres compétents, capables de conduire les affaires du pays.