Il s’agit de Zakia Khattabi, coprésidente du parti écologiste francophone (Ecolo), Ahmed Laaouej, président du groupe socialiste francophone à la chambre, Meriam Kitir, présidente du groupe socialiste flamand (Spa) à la même chambre, Nabil Boukili du parti du travail de Belgique (PTB) et de Nahima Lanjri et Nawal Farih du parti démocrate chrétien flamand (CD&V).
En tout, ils sont 20 Marocains, tous députés, à avoir également été élus aux parlements régionaux. Plus dans le détail, 15 sont désormais au parlement bruxellois, 3 au parlement wallon, et 3 autres au parlement flamand.
La présence de ces élus de la "diversité" est ainsi fort marquée auprès des partis francophones de gauche et des verts à Bruxelles, un peu moins en Wallonie. Elle est moyenne auprès des socialistes flamands et les chrétiens démocrates en Flandre dans le nord du pays, tandis qu'elle est moins visible, voire absente auprès des libéraux et de la droite.
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Les élections législatives et régionales de dimanche dernier ont par ailleurs donné lieu à une large victoire de l’extrême-droite du Vlaams Belang en Flandre (Nord) et des nationalistes flamands de la NVA.
A Bruxelles et en Wallonie, le parti socialiste francophone est arrivé en tête.
Le roi des Belges a en conséquence entamé, lundi dernier, les consultations pour la formation d’un gouvernement dont les tractations s’annoncent difficiles, notamment après l’avancée importante de l’extrême-droite, qui est passée de 3 sièges à la chambre des représentants lors de la précédente législature, à 18 sièges après le scrutin de dimanche dernier.