Cette proposition a été accueillie par des applaudissements nourris d'environ 700 congressistes. "Le limogeage de nos deux ministres a été une grande déception pour le parti qui traverse une situation difficile", a déclaré Nabil Benabdallah, ex-ministre de l'Habitat destitué par le souverain au même titre que le ministre de la Santé PPS, El Houcine Louardi.
Ismael Alaoui, président du Comité des sages a aussi, et contre toute attente, appelé au maintien du parti au sein du gouvernement.
Pour Nabil Benabdallah, le PPS respecte les décisions royales et il agit au sein de la monarchie constitutionnelle. "Depuis le protectorat et depuis que le parti, anciennement communiste, avait été reçu par feu le roi Mohammed V, le PPS a toujours coopéré avec l'institution royale. Je vous propose de voter pour le maintien", a martelé le chef du PPS rappelant que le parti a des principes, des convictions et des valeurs. Quant aux consultations avec Saâd-Eddine El Othmani, Nabil Benabdallah a indiqué avoir rencontré ce dernier à deux reprises.
"Le chef du gouvernement, a-t-il ajouté, nous a proposé de rester", a-t-il dit.