Dans un communiqué dont le360 détient copie, Hakim Benchemass a tenu à préciser que contrairement à des informations qui ont circulé, il n'est pas l'auteur de ces poursuites. Celles-ci émanent du ministère de la Justice.
«Je n'ai fait que transmettre au département de la Justice la lettre du président de la Commission parlementaire d'enquête demandant l'ouverture d’une enquête judiciaire sur les fuites d'éléments confidentiels parus dans la presse», a écrit le président de la Chambre des conseillers, dans son communiqué.
Il se dégage ainsi de toute responsabilité quant aux poursuites judiciaires. «Mon rôle a seulement consisté à transmettre la lettre de dénonciation au ministère de la Justice», s'est-il défendu.
Par ailleurs, Hakim Benchemass a salué «l’importance du rôle et de la mission qu'assument les journalistes dans la consolidation du processus démocratique».
Cette affaire remonte à janvier 2017, quand Benchemass a écrit au ministre de la Justice de l'époque, Mustapha Ramid, lui demandant d'ouvrir une enquête sur les fuites dans la presse des contenus des travaux de la commission parlementaire qui enquêtait sur les régimes de retraite.
Cette commission avait été constituée fin 2016 après l'adoption de la réforme de la Caisse marocaine de retraites (CMR).