C’est ce que Le360 a appris vendredi de source proche du Chef du gouvernement sortant.
La raison est simple. Elle se trouve dans un dahir du roi Mohammed VI qui doit être publié ce vendredi 21 octobre au Bulletin officiel et qui met fin définitivement à la fonction de ces douze ministres députés en conformité avec la Constitution.
A noter que celle-ci interdit le cumul des deux fonctions lors de la gestion des affaires courantes après les élections législatives.
On assure de mêmes sources que le Chef du gouvernement sortant doit publier, durant la période le séparant de la formation de son futur gouvernement, un décret qui attribue aux ministres restant en poste, les départements des ministres renvoyés par le dahir royal.
Ce décret sera publié ce lundi 24 octobre. Selon nos sources, les 12 ministres élus députés ont déjà présenté leurs démissions à Abdelilah Benkirane en prévision du dahir royal.
Voici par ailleurs la liste des douze ministres qui doivent disparaître de l'architecture gouvernementale sortante:
- Driss Azami, élu à Fès.
- Abdelaziz Omari, élu à Casablanca dont il est le maire.
- Mbarka Bouiada, élue RNI à Guelmim, son fief familial.
- Lahcen Haddad, élu PI à Khouribga après avoir claqué la porte du MP.
- Mohamed Moubdie, l’éternel élu MP de Fkih Bensaleh.
- Lahcen Daoudi, élu PJD à Azilal.
- Lahcen Sekkouri, élu MP à Sefrou.
- Mohamed Najib Boulif, bulldozer électoral des islamistes à Tanger.
- Abdelkader Amara, tête de liste PJD pour Sala-el Jadida.
- Mustapha Khalfi, élu à Sidi Bennour, fief historique de son frère Ramid.
- Mohamed Abbou, élu RNI à Taounate.
- Aziz Rabbah, élu PJD à Kénitra qui fait son comeback au Parlement avec son beau-frère El Hiki.