On eût cru qu’il avait jeté l’éponge pour des «raisons de santé». C’est en tout cas l’explication qu’il a notifiée le 22 mai dernier, dans sa lettre de démission présentée au SG de l’ONU, Antonio Guterres, et dont la teneur a été dévoilée à l'opinion publique via un communiqué dûment signée du premier responsable des Nations unies.
Six mois après cette démission "pour raisons de santé", l’ex-Envoyé personnel du SG de l’ONU, Horst Köhler, se contredit en tenant "une réunion de travail", pas plus tard qu’hier lundi 25 novembre à Berlin, avec l‘activiste séparatiste Aminatou Haidar. Une réunion qu'il aurait tenue vraisemblablement à son bureau, voire à son domicile berlinois!
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Mais passons, car la question n’est pas tant cette mystérieuse rencontre avec l’ex-émissaire du SG de l’ONU pour le Sahara que cet «engagement personnel» dont il aurait assuré cette traîtresse à la Nation, de son vrai nom Aminatou Haidarun, qui veut bien utiliser le passeport marocain pour ses déplacements coperniciens à l’étranger, qui plus est financés par les pétro-dollars algériens, tout en continuant de renier sa Marocanité, au profit de l’entité cartoonienne nommée «rasd» dont le parrain officiel n’est autre que le régime militaire algérien haineux, qui semble encore déterminé à poursuivre ses actions hostiles à l’encontre du Maroc et de son intégrité territoriale.
«C' était vraiment un grand honneur pour moi, d' être reçu par l' ex-Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU Mr le Président Horst Kohler. Merci beaucoup Mr le Président pour votre noblesse et votre engagement personnel avec le Peuple Sahraoui», s'est réjouie la soi-disant «Ghandi du Sahara occidental», à l’issue de sa rencontre inopinée avec le très impartial ex-médiateur dans le conflit créé autour du Sahara marocain.
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Cette étrange rencontre avec l’ancien président allemand remet à l’esprit le déplacement dernièrement dans les camps de Lahmada-Tindouf, de son prédécesseur et néanmoins très «objectif» Christopher Ross, auquel ce dernier a donné un caractère «académique», alors qu’il s’était autorisé des réunions avec les chefs de la bande séparatiste mafieuse de Rabouni, à leur tête le tortionnaire Brahim Ghali, qui est poursuivi pour crimes génocidaires par la plus haute juridiction espagnole, l’Audience nationale.
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Voilà qui devrait bien nous rassurer sur la supposée «impartialité» aussi bien de Christopher Ross, ancien ambassadeur de Washington à Alger, que de Horst Köhler, dont la tendance «africaniste» n'était plus à démontrer, pas plus que celle qui continue d’animer les parangons sud-africains du mythe de «la décolonisation du Sahara occidental», et tous ceux qui tournent dans leur galaxie anglo-saxonne, pour ne pas parler uniquement du régime militaire algérien en rupture de ban, à la faveur d’une idéologie tiers-mondiste fossilisée et en déphasage avec les nouvelles réalités géopolitiques.