"Le baromètre d'une politique réussie du gouvernement, c'est l'éradication du chômage et de la pauvreté, or depuis deux ans nous n'avons constaté aucun changement notable dans ce domaine", a déclaré à le360 Rahal Mekkaoui, membre du Comité exécutif du parti de la Balance et président de la Commission de l'économie et des finances de la Chambre des conseillers.
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Mekkaoui évoquait le bilan de mi-mandat du gouvernement qu'il a qualifié de "très négatif". Il s'est interrogé sur l'impasse dans laquellle se trouve le projet de loi cadre sur la réforme de l'Education nationale notamment dans son volet concernant l'apprentissage des matières scientifiques en langues étrangères. "On n'arrive pas à comprendre comment un tel projet présenté par le gouvernement soit bloqué par la majorité", a-t-il martelé.
Conformément à l'article 103 de la Constitution, l'Istiqlal, a réaffirmé Mekkaoui, demande au chef du gouvernement "d'engager la responsabilité du gouvernement devant la Chambre des Représentants.
La confiance ne peut être refusée ou le texte rejeté, selon cet article, qu’à la majorité absolue des membres composant la Chambre des Représentants. Le refus de confiance entraîne la démission collective du gouvernement.