Le président Bouteflika a demandé aux Algériens de «garder leur sang-froid» face à la crise découlant du plongeon des prix des hydrocarbures. «La crise mondiale des hydrocarbures nous coûte la moitié de nos recettes extérieures», a-t-il reconnu, dans un message adressé au peuple algérien à l’occasion du 61ème anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954.
Cette crise «pourrait persister quelque temps du fait de facteurs économiques et géopolitiques», a alerté le chef de l’Etat algérien, appelant son peuple, «exercé à affronter les difficultés et à relever les défis», à faire encore preuve de «patience».
Une patience mise à rude épreuve par la gabegie systématique qui continue de miner l'Algérie et la vacance institutionnelle due à la maladie du président himself.