S’il y a un organisme dont le nom revient sur toutes les lèvres depuis l’éclatement de la campagne de boycott, c’est bien le Conseil de la concurrence. Ce dernier est, sur le papier, le garant d’une concurrence saine entre les différents opérateurs économiques. Concurrence qui, in fine, bénéficie au consommateur final. Malheureusement, il semble que le Conseil de la concurrence ne remplit pas sa mission.
Ainis, souligne Assabah dans son édition du 16 mai, le Conseil est aujourd’hui en suspens, dans l'attente d’une décision officielle qui tarde à tomber. Pourtant, depuis sa création en 2008, l’institution était destinée à compléter le dispositif nécessaire à la véritable économie de marché dans laquelle le royaume a choisi de s’inscrire. La Constitution de 2011 l’a même doté des prérogatives nécessaires pour qu’il puisse mener à bien sa mission. Sauf que, depuis la publication du dernier texte réglementaire portant application de la loi qui met en conformité le Conseil avec la Constitution, l’institution attend toujours la nomination de ses membres pour devenir réellement opérationnelle.