Le rapport de la Cour des comptes, relatif à l’année 2012, est en grande partie consacré aux irrégualrités et aux abus en matière de gouvernance et de gestion des deniers publics au niveau des communes. Et après ? Faut-il s’attendre à des poursuites judiciaires ? Les responsables incriminés vont-ils répondre à ces accusations ? Telles sont les questions qui reviennent sur toutes les lèvres. Dans une telle conjoncture, le ministère de l’Intérieur a révoqué, le week-end dernier, un conseiller communal à Asilah et le président de la commune de Sidi Ifini. Annass, qui rapporte l’information dans son édition de ce lundi 3 mars, fait savoir que les responsables en question ont été condamnés dans le cadre d’une affaire de trafic de drogue.
Le gouvernement interpellé
Assabah, à paraître ce lundi, avance que des enquêtes menées par le département de Mohamed Hassad font état de l’implication de plusieurs présidents communuaux dans des affaires de mauvaise gestion. Al Massae, de son côté, souligne que le groupe parlementaire du PJD compte interpeller le gouvernement lors de la prochaine session parlementaire à propos des conlcusions du rapport de la Cour des comptes au titre de l’année 2012. Le quotidien révèle que le ministère de la Justice a reçu pour le moment un seul dossier concernant un cas de mauvaise gestion d’une commune. Ce rapport de la Cour des comptes, faut-il le préciser, porte sur 84 communes, dont 64 rurales.
Suite à la publication du rapport de la Cour dirigée par Driss Jettour, tous les regards se tournent aujourd'hui vers le gouvernement Benkirane. Quelle sera l'approche de L'Exécutif ? Va-t-il déclencher des poursuites à l'encontre des responsables communaux dont l'implication est avérée en matière de mauvaise gestion ? Réponse en avril prochain lors de la session du printemps du Parlement. Corruption, trafics et mauvaise gestion des deniers publics. Ces fléaux continuent de marquer en permanence l'actualité de plusieurs insitutions. Il serait temps de passer à l'action pour rectifier le tir.