"Cette importante somme alimente toujours nos dépenses d'investissement qui se sont élevées à 189 milliards de dirhams", a déclaré le chef de l’exécutif lors d'un débat organisé par la Maison de la presse à Tanger où un groupe de manifestants ont une nouvelle fois perturbé son départ.
Abdelillah Benkirane s'est par ailleurs livré à une attaque en règle contre le PAM qu'il a comparé aux “partis-administrations”.
A la question de commenter le projet industriel chinois que le chef du PAM, Ilyas El Omari est en train de monter dans sa région de Tanger, Abdelillah Benkirane a déclaré qu'il ne doute pas "de la sincérité du projet, mais qu'il doute de la personne qui prétend être derrière ce projet, un homme sur lequel pèse plusieurs questions". "Tanger compte 300.000 habitants, il veut embaucher le même nombre, c'est bien", a-t-il ironisé.
M. Benkirane a, par ailleurs, réitéré la ferme opposition de son parti à la légalisation du kif. "Nos experts estiment qu'une légalisation enclencherait une augmentation de la production et donc de la commercialisation de la drogue".
Sur ces relations avec le roi, le patron du PJD a expliqué avoir travaillé en parfaite symbiose avec le souverain. "Pour qu'un Chef de gouvernement réussisse, il faut qu'il ait la confiance du roi. La monarchie est nécessaire et obligatoire au Maroc", a-t-il affirmé, en concluant ne pas craindre un échec lors du scrutin législatif. "Et alors! On rejoindra l'opposition", s'est-il exclamé.