Le rapport du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, concernant la question du Sahara marocain, a réitéré de vives inquiétudes quant à la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, en Algérie. Le document dénonce les violations systématiques perpétrées par le groupe séparatiste armé du «Polisario», avec la complicité du pays hôte, à l’encontre des populations civiles séquestrées.
Le Secrétaire général y met en lumière les informations transmises au Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH), qui font état de conditions d’existence précaires, marquées notamment par une insécurité alimentaire persistante, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia de ce mardi 28 octobre. Il évoque également une lettre adressée par le Maroc au HCDH le 26 juin 2025, détaillant ces abus et dénonçant leur instrumentalisation par l’appareil de propagande algérien.
Ce tableau préoccupant est corroboré par de nombreux témoignages et rapports confirmant des pratiques intolérables, telles que l’enrôlement militaire d’enfants et le détournement récurrent de l’aide humanitaire internationale, au détriment des franges les plus vulnérables.
L’opacité est encore accentuée par l’absence persistante d’un recensement crédible de ces populations, une exigence maintes fois exprimée par les instances onusiennes à l’égard de l’Algérie. Cette carence entretient une manipulation des chiffres et entrave l’acheminement transparent des secours.
Face à cette situation, les appels se multiplient pour exiger un suivi minutieux et un accès sans entrave des mécanismes onusiens chargés de la promotion des droits de l’Homme à Tindouf. Par contraste, le rapport souligne l’interaction constructive et volontariste du Maroc avec les institutions internationales.
Guterres a ainsi pris note des deux lettres communiquées par le Royaume au HCDH les 25 juin et 2 juillet 2025, et a salué le dialogue régulier qu’il entretient avec le Haut-Commissariat, relaie Al Ahdath Al Maghribia.
Il a également mis en exergue les efforts du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), notamment à travers ses commissions régionales à Laâyoune et Dakhla, qui œuvrent sur le terrain à la protection des libertés fondamentales dans les provinces du Sud.
L’interaction positive du Maroc avec les procédures spéciales de l’ONU a, en outre, été relevée.








