Le gouvernement a décidé de revoir la structure des prix du carburant à la suite du rapport de la mission parlementaire sur le secteur, qui a prouvé que les marges ont fortement augmenté.
Alors que Lahcen Daoudi a communiqué sa proposition au gouvernement, le journal Al Akhbar rapporte dans son édition du 15 juin que l’équipe gouvernementale ne parvient pas à arrêter la nouvelle mouture. Citant une source gouvernementale, le journal assure que les discussions sont toujours en cours, parallèlement aux réunions menées par le ministère des Affaires générales et de la gouvernance avec les différentes parties prenantes du secteur.
La même source révèle à Al Akhbar l’existence d’un conflit au sein de la majorité au sujet de l’adoption du modèle belge, qui implique l’introduction d’amendements aux lois régissant le contrôle des prix, la concurrence et la protection des consommateurs. De surcroît, il y aurait deux options pour réguler les prix de ce produit stratégique. La première concerne le plafonnement des prix. La seconde a trait, quant à elle, au plafonnement des marges. Et c’est à cette seconde option que s’opposent les opérateurs du secteur.
Le journal évoque une solution intermédiaire selon laquelle le gouvernement promulguerait la décision de plafonnement des prix en fixant les marges pour tous les acteurs du marché, pour une phase de transition d’une durée de six mois en attendant de valider la version finale.
Le quotidien explique dans cette édition que la fédération des gérants des stations-service, la plus représentative, nie l'information selon laquelle les gérants auraient demandé une augmentation des marges à 70 centimes/le litre. Jamal Zrikem, le président de la fédération, assure que les marges connaîtront certainement une baisse.
