La Confédération démocratique du travail (CDT) a ouvert, vendredi, son congrès, qui se poursuivra jusqu’à dimanche, en vue de renouveler ses instances dirigeantes.
Selon le quotidien Akhbar Al Youm, qui se penche sur ce sujet dans son édition du week-end des 24 et 25 novembre, la CDT sera appelée à élire un nouveau secrétaire général qui succédera à Noubir Amaoui, qui préside aux destinées de cette centrale syndicale depuis la fin des années soixante-dix.
Les sources du quotidien ont précisé, à ce propos, que l’actuel leader de la CDT ne pourrait pas rempiler pour un nouveau mandat, en raison de son état de santé. Ce qui ouvrira la porte à la concurrence entre deux courants pour prendre les commandes de la CDT.
Le premier courant est constitué de la nouvelle génération des syndicalistes qui aspirent à prendre le commandement de la centrale syndicale, tandis que le second clan est représenté par les anciens fondateurs de la CDT.
Deux générations s’affronteront ainsi pour succéder au fondateur de la centrale syndicale, son symbole qui quittera le navire, selon les mêmes sources du journal.
Dans cette course aux commandes de la CDT, les mêmes sources citent Abdelakder Zaïr comme favori à la succession de Noubir Amaoui. Quoi qu’il en soit, les candidatures pour le poste de secrétaire général de la centrale syndicale seront dévoilées lors de ce congrès qui s’achèvera dimanche.
La CDT, rappelle-t-on, a été créée en novembre 1978, suite à une scission au sein de l’Union marocaine du travail (UMT), menée par des syndicalistes proches de l’Union socialiste des forces populaires (USFP).
Depuis sa création, la CDT a constitué le bras syndical de l’USFP jusqu’à 2001. Par la suite, la CDT, elle-même, connaitra une scission pour enfanter la Fédération démocratique du travail (FDT).