La Commission gouvernementale de suivi des élections, composée des ministres de l'Intérieur et de la Justice et des Libertés, a annoncé dimanche soir avoir appris que certains élus, au titre du scrutin du 2 octobre courant pour l’élection des membres de la Chambre des conseillers, sont soupçonnés de crimes électoraux liés à l'usage de l'argent pour l'achat des voix des électeurs.
Dans un communiqué relayé par l'agence MAP, la Commission précise que la justice statuera incessamment sur les cas concernés, conformément aux lois en vigueur.
Pour rappel, la nouvelle configuration de la Deuxième chambre est dominée par les partis de la majorité, notamment l’Istiqlal (24 sièges) et le PAM (23 sièges). L’ensemble des partis de l’opposition détient 55 sièges, alors que les partis de la majorité n’ont obtenu que 32 sièges sur les 120 que compte la Chambre.