Hakim Benchamass n’en finit plus d’alimenter la polémique au sein de la Chambre des conseillers qu’il préside. Aujourd’hui, ce sont les partenariats qu’il a conclus avec une agence de presse et une université privée qui le placent de nouveau sous le feu des projecteurs.
Selon Akhbar Al Yaoum dans son édition du mercredi 3 janvier, deux accords conclus par Benchamass seraient fortement décriés par ses opposants. Le premier, d’une valeur d’un million de dirhams par an, concerne la couverture de l’ensemble des activités de la Chambre des conseillers et est renouvelable une fois par an tacitement. Le second concerne la formation des conseillers et devrait coûter 2 millions de dirhams.
Le quotidien ajoute que le bureau de la Chambre des conseillers a validé ces accords, malgré les fortes contestations des conseillers et des membres du bureau. Une source du journal, qui a préféré garder l’anonymat, révèle que c’est Hakim Benchamass qui, en personne, a géré ce dossier. Cette même source va jusqu’à l’accuser de n'avoir pour intérêt que la conclusion d'un maximum de partenariats et d’accords.
Abderrahmane Habsane, conseiller affilié à la Confédération du travail, s’étonne d'ailleurs, sur les colonnes d’Akhbar Al Yaoum, que des fonds soient, par exemple, dépensés pour la couverture médiatique d'événements concernant la deuxième Chambre, soit une institution constitutionnelle. Selon lui, ce genre d’initiatives n’aurait d'autre objectif que celui de redorer l’image de cette institution. Akhbar Al Yaoum rapporte que plusieurs présidents de groupements parlementaires n’ont, en outre, aucune idée du contenu de ces accords de partenariat.