A l’heure de la rédaction de ces lignes, la direction de la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc) est toujours réunie pour un débat qui dure depuis plusieurs heures. A l’ordre du jour, un seul point : la présidence de la deuxième Chambre du Parlement, avec la candidature de Neila Mia Tazi, l'une des dirigeantes de cette structure patronale.
«Effectivement, la candidature de Mme Tazi est toujours en discussion et nous allons publier un communiqué dans ce sens», a déclaré à Le360 une source présente ce soir même au siège central de la CGEM à Casablanca. « Nous pensons qu’il est temps de faire bouger les lignes», a ajouté notre interlocuteur qui fait allusion au «ratage» du 2 octobre dernier en matière de parité hommes/femmes. Le scrutin du 2 octobre a en effet permis l’élection, chez les «sénateurs», de seulement 14 femmes sur un total de 120 élus.
La CGEM n’a toutefois pas révélé comment elle allait se comporter pour cette candidature féminine, une première dans l’histoire du Parlement marocain. Le patronat ne compte que 8 élus sur 120 et 1 seule femme : Neila Tazi.
Concernant les candidats annoncés pour le moment, on retrouve Hakim Benchemmass du PAM, Abdessamad Qaiouh de l’Istiqlal et, éventuellement, un candidat de la majorité qui tiendra une réunion au sommet demain pour trancher.