Chambre des conseillers: trois sièges remis en jeu, voici où et pourquoi

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Trois sièges à la Chambre des conseillers ont été déclarés vacants par la Cour constitutionnelle. Ils seront pourvus, le 19 mars prochain, lors de scrutins partiels. Explications.

Le 15/01/2020 à 11h29

Un sérieux test électoral, en ce début d’année, pour les partis politiques. Trois sièges à la Chambre des conseillers ont été déclarés vacants par la Cour constitutionnelle lors de la deuxième semaine du mois de décembre 2019, et les autorités compétentes, soit celles du ministère de l’Intérieur, viennent de fixer, par voie réglementaire, les dates et les modalités de remplacement de ces trois parlementaires.

Ainsi, les membres des chambres agricoles des régions de Marrakech-Safi, Souss-Massa et Draâ-Tafilalet sont appelés, le 19 mars, à élire un remplaçante à Fatima Aït Moussa, députée du Parti Authentiité et Modernité (PAM --opposition) dernièrement décédée. Ce siège à pourvoir doit revenir, du fait des quotas visant à la parité de la représentation au Parlement, à une autre femme.

A Guelmim-Oued Noun, et à la même date, les représentants du collège électoral des collectivités locales seront appelés à désigner un successeur à Athmane Aïla (Istiqlal), conseiller qui a été révoqué sur décision de la Cour constitutionnelle.

L’Istiqlal devra encore batailler dur pour récupérer un autre siège, et cette fois, ce sera, ce même 19 mars, dans la région de l’Oriental. Dans cette région, en effet, Sobhi Jilali, qui avait élu par le collège des collectivités locales, a ensuite été déchu de son mandat électif par cette juridiction.

Rappelons que ces scrutins partiels concernent les grands électeurs (il s'agit donc d'un scrutin indirect). Les candidatures doivent être, en outre, déposées à titre individuel.

Les campagnes électorales au pourvoi de ces trois sièges débuteront le 12 mars, pour se terminer à la veille du vote, soit le 18 mars 2020, à minuit, délai de rigueur.

Par Mohammed Boudarham
Le 15/01/2020 à 11h29