Ce grand oral du chef du gouvernement sera consacré au Plan Maroc vert, un projet de 19 contrats-programmes lancé dans 12 régions en 2008 par le souverain pour faire de l’agriculture un levier du développement socio-économique. Ce plan a mobilisé environ 34 milliards de dirhams, grâce à des financements extérieurs.
Cette intervention de Aziz Akhannouch, appelée à prendre un rythme mensuel, sera la seconde qu'il fera dans l'enceinte du Parlement, après celle qu’il avait faite le 29 novembre dernier devant les députés de la Chambre des représentants, cette fois-ci sous la thématique du plan social.
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Ce vaste programme agricole ayant une portée nationale que doit défendre Aziz Akhannouch a pris, en 2020, une nouvelle tournure: une dynamique a été enclenchée lorsqu'il a pris le nom de «Génération Green 2020-2030».
Selon le ministère de l’Agriculture, sous cette nouvelle dénomination, le plan place désormais «l’élément humain au coeur de ses préoccupations en favorisant l’émergence d’une classe moyenne agricole, visant dynamiser la jeunesse rurale et à structurer davantage les agriculteurs».
Le mardi 4 janvier 2022, dans l’hémicycle de la Chambre des conseillers, le chef du gouvernement devra se prêter au jeu des critiques de la part de l’opposition, qui considère que le monde rural, et en particulier les petits agriculteurs, n’ont pas encore bénéficié de retombées favorables, en ce qui concerne les projets inscrits dans le cadre du développement de l’agriculture.
