A quelques jours de l'élection du président de la Chambre des conseillers, prévue le 15 octobre prochain, le parti de l'Istiqlal (PI) vient de prendre une décision majeure.
Réunis hier soir, après l'ouverture par le roi Mohammed VI de la première session de la troisième année législative de la 10e législature, les membres du comité exécutif du parti créé par Allal El Fassi ont en effet décidé de ne pas briguer la présidence de la Chambre des conseillers.
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Ainsi Abdessamad Kayouh, qui était pressenti pour concurrencer Hakim Benchamas, candidat du Parti Authenticité et Modernité (PAM), et actuel président de la Chambre, n'aura pas l'occasion de prendre sa revanche sur ce dernier, qui l'avait battu en 2016 par une seule voix de différence.
Les dirigeants de l'Istiqlal justifient le retrait de leur candidature par l'absence de soutien à leur candidat, car la plupart des formations de la majorité, n'ayant pu présenter un candidat commun, ont décidé de porter leur appui à Benchamas. "Aucune chance de l'emporter", a-t-on estimé.
Sauf énorme surprise, donc, Hakim Benchamas devrait être logiquement reconduit au perchoir de la seconde chambre.