Sous le titre "Mezouar ne veut plus que son parti soit muselé au sein du gouvernement", "Assabah" rapporte dans son édition de ce vendredi 27 novembre que les ministres RNIstes se sont récemment plaints de la "guerre froide" dont ils doivent faire face au sein du gouvernement d'Abdelillah Benkirane, évoquant même les craintes d'un "blocus qui serait en train de se refermer sur eux alors que le gouvernement entame sa dernière année de pouvoir".
Le journal casablancais justifie ces craintes en reproduisant le dernier communiqué publié mardi par le bureau politique du RNI. Celui ci a mis en garde contre les "pratiques injustifiées visant à imposer des positions" (PJD) quand il s'agit de la "dignité et des droits de la femme". La position du RNI devient alors plus claire sur la question de l'héritage de la femme, telle que soulevée par le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH).
Le RNI prend aussi une marge de manœuvre plus grande sur la question de la langue Amazigh, appelant la société civile à se doter d'une vision qui permettrait d'élaborer des projets de lois appropriés.
Au RNI, les langues se délient avec des lignes de démarcation bien tracées. La montée des actes terroristes dans le monde inquiète aussi le parti de la Colombe. Le bureau politique du RNI a mis aussi en garde contre le "danger que véhiculent des idées extrémistes ainsi que le double discours (modernisme et islamisme) alors que le pays œuvre sans relâche à consolider la culture de la modération et du progrès.
Le bureau politique du RNI a enfin assuré qu'il privilégie la notion de la "patrie en priorité", appelant ses militants à rester mobilisés sans pour autant entrer dans des conflits. Les "indépendants" ont enfin décidé de dynamiser leurs structures partisanes.
