A Casablanca mais aussi dans les villes avoisinantes, les propriétaires de hammams, de stations de lavage de voitures, de piscines privées ou encore de stations d’essence sont désormais confrontés à un comité de contrôle du gaspillage de l’eau, composé de dix fonctionnaires issus de plusieurs administrations.
Certains d’entre eux vont même jusqu’à opposer des obstacles aux propriétaires pour les faire chanter, rapporte le quotidien Assabah dans sa livraison du 19 août. Ce comité insiste pour démolir les puits, ce qui revient très cher pour les propriétaires, engendrant des dépenses supplémentaires.
Après la démolition des puits, le même comité accorde aux propriétaires de projets de nouvelles autorisations pour en creuser d’autres, rapportent les sources du quotidien Assabah. Un paradoxe contesté par de nombreux observateurs, notamment les propriétaires de projets dont les puits ont été creusés depuis des décennies.
Les sources du quotidien s’interrogent également sur les raisons du laxisme du comité de contrôle du gaspillage de l’eau ces dernières années, avec le forage de milliers de puits de façon aléatoire. Ces sources estiment ainsi que ces différents comités de contrôle ont profité des années durant de la situation.
Cette situation fait dire aux sources du quotidien que le comité de contrôle du gaspillage de l’eau cherche à bénéficier du temps de la soif, de la sécheresse et de la flambée des prix qui frappent le Maroc ces derniers mois, conclut le quotidien Assabah.