Décidément, l'hystérie anti-marocaine du régime algérien n'a plus de limites. Deux jours après la déclaration haineuse du MAE algérien, Abdelkader Messahel, au sujet de la politique africaine du Maroc, accusé de "blanchir de l'argent du haschich via ses banques en Afrique", revoilà le Maroc "invité" à son insu, cette fois dans le cadre du Forum mondial de lutte contre le terrorisme, organisé à Alger. "Que pensez-vous de l'absence de coopération sécuritaire entre le Maroc et l'Algérie?", s'est risqué à demander un confrère algérien, visiblement à la solde des services de son pays, au coordinateur adjoint par intérim du Bureau du contreterrorisme au Département d'État américain, Raffi Gregorian, lors d'une conférence de presse organisée à la veille de l'ouverture du GCTF ce lundi 23 octobre, à Alger.
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Réponse du berger à la bergère: "Nous avons d'excellentes relations avec le Maroc et l'Algérie dans le cadre du Forum mondial de lutte contre le terrorisme, c'est tout ce que je peux dire", a déclaré le haut responsable américain. Une réponse laconique mais révélatrice de la conscience de l'Administration américaine de l'inimitié, voire la haine, du régime algérien envers le Maroc.
La ficelle était trop grosse pour ne pas être perçue par le haut responsable américain, qui a vite mis un vent au poseur de la question et, par ricochet, aux donneurs d'ordre, qui ne sont autres que les services algériens.
Le régime algérien, un allié de premier choix des terroristesLa question posée au haut responsable au département d'État américain appelle toutefois plusieurs remarques. Pour précision, il faut d'abord noter que c'est Alger qui refuse de coopérer avec le Maroc sur le front de la lutte antiterroriste, en particulier dans la région sahélo-saharienne, sous prétexte que le royaume n'a pas de frontières avec cette région. Une parade qui cache mal le jeu trouble auquel se livre le régime algérien, via ses services de renseignement, pointés par les rapports occidentaux pour leur connexion avérée avec les groupes terroristes essaimant dans cette région devenue la base arrière de Daech et d'Al Qaïda.
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Rappelez-vous: le 16 mars 2016, des e-mails reçus par l'ex-Secrétaire d'État US, Hillary Clinton, et diffusés sur le site Wikileaks, rapportaient que "le régime algérien avait conclu un deal avec Mokhtar Belmokhtar, chef du groupe terroriste les Signataires du sang"! Selon les termes de ce deal, le terroriste Belmokhtar, un fidèle habitué des locaux du Département algérien du renseignement et de la sécurité (DRS, devenu en 2016 Département de surveillance et de sécurité, DSS) "devait concentrer ses opérations au Mali et attaquer les intérêts marocains dans ses provinces sahariennes"!Mokhtar Belmokhtar, à l'origine de la sanglante prise d'otages perpétrée en 2013 sur le site gazier d'In Amenas, sud algérien, continue de courir impunément, en dépit d'un mandat international émis à son encontre.
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Et pas seulement Mokhtar Belmokhtar, né à Batna, en Algérie, et connu sous le sobriquet de "le Borgne". Il y a aussi cet autre protégé des services algériens, Iyad Ag Ghali, chef du groupe dit "Ensar Eddine" (Partisans de la religion), à l'origine de l'assaut contre Bamako en 2013 et qui a déclenché l'opération militaire française "Serval". Il y a aussi l'ancien porte-parole du Mujao (Mouvement unicité et jihad en Afrique de l'Ouest), le dénommé Adnan Abou Walid al-Sahraoui, qui n'est autre qu'un ancien soldat du Front Polisario.
Voyez, on pourrait allonger la liste des accointances algériennes avec les groupes terroristes implantés dans la région sahélo-saharienne, pour ne pas parler de la Libye, mais abrégeons. Les liaisons dangereuses tissées par le régime algérien avec Daech et Al-Qaïda ne sont plus à démontrer. Et c'est la vraie question qui doit être soulevée ce lundi à Alger, à l'occasion du Forum mondial de lutte contre le terrorisme.