Dans le cadre du processus électoral relatif au renouvellement général des représentants des salariés, les fonctionnaires ont élu, mercredi 16 juin, leurs représentants au sein des commissions administratives paritaires. Ces élections ont permis aux syndicats affiliés à l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), bras syndical du parti de l’Istiqlal (PI), de consolider la position de la Balance à l’échelle nationale.
Dans les régions du Sahara, le parti a raflé la mise, fait remarquer le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 19 et 20 juin. Ainsi, la fédération nationale des fonctionnaires du ministère de la Jeunesse et des Sports, affiliée à l’UGTM, a raflé les trois sièges impartis à la région de Dakhla, gagné cinq des huit sièges à pourvoir dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, et deux sur les trois sièges de la région de Guelmim.
De même, la fédération nationale des fonctionnaires du ministère de la Jeunesse et des Sports a récolté cinq sur les huit sièges de la région de Fès-Meknès et dix sur les quatorze sièges impartis à la région de Rabat-Salé-Kénitra.
Ces résultats dépassent de très loin ceux réalisés par la même instance syndicale en 2015 lorsqu’elle n’avait obtenu que six sièges, dont cinq dans la région de Rabat-Salé-Kénitra et un seul dans la région de Fès-Meknès. Cette percée électorale a permis au parti de l’Istiqlal de multiplier son score par plus de six.
En effet, de six sièges en 2015, le nombre de sièges obtenus en 2021 est de 38 sur les 90 à pourvoir, permettant ainsi à la fédération nationale des fonctionnaires du ministère de la Jeunesse et des Sports de caracoler en tête du peloton.
Les autres sièges ont été répartis sur trois autres syndicats, indiquent les sources du quotidien. Les commissions administratives paritaires, rappelle-t-on, sont les instances de représentation des personnels de la fonction publique de l'État. Elles traitent des sujets relatifs aux carrières individuelles.
Ces commissions instituées dans toutes les administrations de l'Etat comprennent en nombre égal des représentants de l'administration et des représentants du personnel. Dans le secteur privé, conformément aux dispositions prévues par le code du Travail, les établissements employant dix salariés ou plus sont amenés à organiser des élections professionnelles en faveur de leurs salariés.
Ainsi, en plus de l’élection des délégués du personnel, ces élections permettent de déterminer le syndicat le plus représentatif. Ces représentants des fonctionnaires et des salariés participent au suffrage universel indirect, en tant que grands électeurs, pour élire les membres de la chambre des conseillers.