Finalement, l’appel au boycott électoral au Sahara marocain lancé par le Polisario et relayé par une presse algérienne complice n’a pas été entendu. Et ce n’est surtout pas ce score record de participation à ce premier scrutin post-Constitution 2011 qui dira le contraire. Bien avant la fermeture des bureaux de vote, en ce glorieux vendredi 4 septembre, précisément à 17 heures, le taux de participation frôlait les 60%.
Ce taux, l’un des plus élevés à l’échelle de tout le royaume, dénote, à qui veut bien voir ou entendre, un plébiscite populaire remarquable de l’initiative marocaine pour l’octroi d’un statut d’autonomie pour le Sahara marocain. Et, par ricochet, un rejet catégorique de la thèse «indépendantiste» des ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc, en l’occurrence le Polisario et son parrain algérien.
Les provinces du sud, où les deux tiers de la population sahraouie marocaine résident, ont ainsi clairement et librement fait le choix civilisé de l’autonomie, qui constitue à elle seule, comme l’a expliqué le Maroc dans les différentes tribunes internationales, une forme d’autodétermination.
A l’autre bout de la frontière du royaume, à Tindouf - dernier goulag stalinien indigne de cette époque-, il est certain que si les séquestrés (tiers restant de la population sahraouie marocaine), avaient eu le choix, comme celui qui vient de s’exprimer par les habitants de nos chères provinces sahariennes, ils n’auront à coup sûr pas hésité à rallier le royaume pour apporter leur pierre à l’édifice démocratique de leur mère-patrie, le Maroc.
Seulement voilà, le siège qui leur est imposé, quarante ans durant dans le mouroir de Lahmada-Tindouf, continue de contrarier ce choix au mépris de l’avenir et au détriment d’une population privée de tout, y compris et surtout de ce droit de disposer d’elle-même, celui-là même dont se gargarise le Polisario et son sponsor algérien.
Aux cris d’orfraie lancés à tout bout de champ par les «marchands» du mirage séparatiste, il n’y a qu’une réponse et une seule à leur apporter: levez le blocus autour de Tindouf, et vous verrez que ces camps de la honte seront vidés spontanément et immédiatement par leurs malheureux habitants !
Avec les garanties d’autogestion offertes par le royaume à la population sahraouie marocaine, dans le cadre de la régionalisée avancée, la réunion par le Maroc des prérequis indispensables à l’exercice de la volonté populaire, de Tanger à Lagouira, et la promesse d’avenir prospère et radieux pour les citoyens, où qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, il ne fait aucun doute qu’aucun séquestré, malgré le lavage de cerveau auquel il est soumis depuis quarante ans, ne restera à Tindouf.
Voilà qui fait peur au Polisario et à l’Algérie, au point de refuser d’autoriser ne serait que l’enregistrement et le recensement de la population séquestrée.
Une chose reste pourtant sûre : le fil du mensonge reste court, pour reprendre un dicton consacré. La meute à Mohamed Abdelaziz, autant que son sponsor algérien, ont beau l’étirer, il finira un jour par se rompre.