Présidente de la commune urbaine de Rabat, Asmae Rhlalou, élue du RNI, ne sera pas démise de ses fonctions par la direction de son parti, qui a opté pour cette décision, tout en cherchant à trouver une issue politique favorable aux divergences qui ont actuellement cours.
La présidente de la commune urbaine de Rabat s’est retrouvée à affronter deux contestataires de ses choix: Driss Razi, le président de l’arrondissement de Hassan et Adil Al Atrassi, le président de l’arrondissement du Souissi.
Selon Al Akhbar de ce jeudi 21 décembre 2023, «une réunion a été tenue avec les deux présidents, par une délégation du RNI, composée de deux membres du bureau politique, Rachid Talbi Alami et Mustapha Baïtas».
Lors de cette réunion, en présence du coordonnateur provincial du RNI à Rabat, Alae Bahraoui, et du coordonnateur régional du parti dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, Saâd Benmbarek, «la délégation du RNI a informé les deux présidents d’arrondissements de la difficulté de démettre Asmaa Rhlalou de ses fonctions de présidente de la commune urbaine de Rabat», expliquent des interlocuteurs que le quotidien a interrogés.
Selon ces mêmes sources, «la décision d’écarter Asmaa Rhlalou de la présidence aurait des répercussions négatives sur la majorité aux commandes de la mairie».
Pour l’un des interlocuteurs interrogés par le quotidien, «Rachid Talbi Alami aurait exprimé ses craintes de voir le parti perdre la commune urbaine de Rabat, surtout que la présidence serait convoitée par le Parti authenticité et modernité».
Pour barrer la route au PAM et préserver la majorité aux commandes de la mairie, a expliqué ce même interlocuteur, «la délégation du RNI a proposé aux deux présidents d’arrondissements de conclure un accord de conciliation avec Asmaa Rhlalou, pour qu’elle reste à la tête de la commune urbaine jusqu’à la fin de son mandat».
La proposition de la délégation du RNI n’a pas été immédiatement validée par les deux présidents, qui ont demandé un délai avant de donner leur réponse, expliquent les interlocuteurs d’Al Akhbar.
Cet accord, au cas où il se concrétiserait, permettra de mettre un terme aux divergences qui secouent la commune urbaine de Rabat depuis plusieurs mois.
