Le RNI a réussi, lundi dernier, à garder la présidence de la commune urbaine de Ouezzane après l’élection de son candidat, Mohamed El Hallaoui, à la tête du conseil. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du mardi 22 décembre, que les tentatives de l’opposition de diviser la majorité et d’exploiter les recours électoraux se sont avérées vaines. Selon certaines sources, le conseil communal a décidé de se consacrer aux missions qui lui ont été imparties par la population dès l’élection de son équipe dirigeante.
La voie a ainsi été dégagée après la fin des recours électoraux et les trois décisions judiciaires prononcées par le tribunal administratif de Rabat concernant l’annulation de l’élection du conseil communal de Ouezzane. Malgré ces contentieux, les militants du RNI sont restés convaincus que la réélection du conseil de la commune de Ouezzane passerait comme une lettre à la poste. Une conviction qui s’appuyait, dit-on, sur le respect de la charte d’honneur signée par les composantes de la majorité, en l’occurrence le RNI, l’Istiqlal, le MP et l’USFP.
Le quotidien Al Akhbar rapporte que tous ces partis ont loué le retour du RNI à la tête du conseil communal, de même qu’ils ont apprécié que les responsabilités soient réparties parmi ses membres de la même manière que lors du premier vote. Il faut rappeler que le tribunal administratif de Rabat avait statué sur tous les dossiers de recours contre l’élection du conseil communal, recours destinés à annuler l’opération électorale qui s’est déroulée le 22 septembre et au cours de laquelle Mohamed El Hallaoui a été élu président.
L’opposition avait contesté les procédures relatives à la convocation des conseillers pour assister à la séance de vote en affirmant qu’elle n’avait pas été avisée. Il faut rappeler que le RNI avait occupé la première place aux élections communales en obtenant 8 sièges, devançant le PAM et le PJD (5 sièges), l’USFP (4 sièges), l’Istiqlal (3 sièges) et le MP (3 sièges).