Congrès: le RNI en quête de leadership partisan

Aziz Akhannouch, président du Rassemblement national des indépendants (RNI).

Aziz Akhannouch, président du Rassemblement national des indépendants (RNI). . DR

Revue de presseKiosque360. Le Rassemblement national des indépendants (RNI) tient son sixième congrès national. L’occasion pour Aziz Akhannouch d’entériner toutes les réformes lancées ces derniers mois et de renouveler les membres du parti.

Le 19/05/2017 à 22h29

«C'est ici que tout commence». Tel est le thème choisi pour ce sixième congrès du Rassemblement national des indépendants (RNI). Et voilà qui renseigne sur l’état d’esprit du président du parti de la Colombe, Aziz Akhannouch, vis-à-vis de l’avenir. Al Ahdath Al Maghribia titre, dans son édition de ce week-end des 20 et 21 mai, «2021… sur les ailes d’une colombe» et cite le politologue Abdelmounaim Lazaar qui qualifie le congrès qui se tient à El-Jadida sous la présidence de Rachid Talbi Alami de «décisif». Ce dernier explique également que le parti est prêt que ce soit sur le plan organisationnel, moral ou sociologique.

Le journal rappelle la dynamique dans laquelle s’est inscrit le parti depuis l’élection de Aziz Akhannouch à la tête du parti. En effet, il explique que ce dernier s’est engagé à reconstruire les bases de la formation politique. Référence faite à la tournée effectuée par Akhannouch qui l’a mené dans différentes régions du pays.

Le président du RNI a souligné que tout cela a été fait au profit de «l’adoption d’une nouvelle organisation et de nouvelles instances capables de relever les défis futurs». Akhannouch ne cache pas son ambition de faire du RNI l’un des partis les plus influents du paysage politique. L’action politique future du parti s’inscrit sous le signe «de la responsabilité et du sérieux». Ce qui se traduira par la modernisation des mécanismes internes pour le travail partisan et par l’adoption d’une vision commune pour atteindre ces objectifs.

Aziz Akhannouch parie sur la capacité de son parti à réconcilier les apolitiques et les abstentionnistes avec la politique. «Il y a des millions de Marocains, entre abstentionnistes et votes nuls, qui n’ont pas participé aux dernières législatives et qu’il faut attirer », affirme Akhannouch cité par le journal. Pour lui, «le RNI entame une phase sensible et décisive dans son parcours de construction d’un parti national fort à travers la bonne application du contenu de la nouvelle organisation». Et le leader RNIste d’ajouter: «Il faut relever le défi du développement, de la lutte contre la pauvreté, le chômage et la vulnérabilité, tout en étant attentif aux soucis des populations et à leurs problèmes».

Par Fayza Senhaji
Le 19/05/2017 à 22h29