Aucune indication n’a été donnée sur l’absence des médias même pour couvrir les conclusions de cette réunion qui se tiendra finalement sous le sceau de la confidentialité. Au sein même du parti, on s’interroge sur un «exceptionnel» huis clos dans un parti qui, souligne-t-on, se vante pourtant d’être «historique, solide et homogène».
«Il est quand même bizarre qu’un parti politique tienne à huis clos une session dont le public voudrait connaitre la teneur des débats», a affirmé un responsable de ce parti de la majorité.
Il semblerait que Nizar Baraka, le secrétaire général reconduit en avril dernier pour un nouveau mandat de cinq ans, veuille assurer un «climat empreint de sérénité» à cette cérémonie de validation des 30 membres qu’il a personnellement choisis de son nouveau bureau politique. La direction du parti assure qu’elle a décidé de tenir prochainement une conférence de presse.
Mais, en dépit de ces assurances, les spéculations vont bon train quant à l’existence de quelques divisions internes au sujet du choix qui a prévalu pour désigner certains membres du nouveau bureau politique et d’en exclure d’autres. Ces choix seraient liés aux consultations qui seraient menées en vue d’un probable remaniement restreint du gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch, réputé proche de l’Istiqlal, spécule-t-on dans les milieux politiques.