Dans son édition du mercredi 16 novembre, le quotidien arabophone Al Akhbar rapporte que la nomination par le roi Mohammed VI de Habb El Malki, lundi dernier, comme nouveau président du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS), sera incessamment suivie par la désignation des membres de ce Conseil.
En effet, selon les sources d’Al Akhbar, c’est dans les tout prochains jours que sera divulguée la liste des nouveaux membres composant le CSEFRS. D’ores et déjà, on apprend que la liste de ces nominations est prête et qu’elle comprendrait quelque 20 experts qui seront nommés par le roi, en plus des membres es qualité.
Le quotidien écrit que cette «liste se trouve déjà sur les bureaux du cabinet royal et sera annoncée incessamment, car elle n’attendait que la nomination du président» du CSEFRS, «exactement comme cela fut le cas, en octobre dernier, lors de la nomination du président et des membres de la Commission nationale de prévention et de lutte contre la corruption».
Il est à rappeler que le professeur Habib El Malki a remplacé à la présidence du CSEFRS l’autre professeur, Omar Azziman, conseiller du roi. Il aura pour mission de continuer son œuvre à la tête de cette importante institution consultative, en produisant, à la demande du Souverain, des avis sur le système éducatif national, la formation et la recherche scientifique.
Le CSEFRS donne également des avis au gouvernement et au parlement sur toutes les questions relatives à l’éducation, la formation et la recherche scientifique. En effet, comme annoncé dans le communiqué du cabinet royal de lundi dernier, «le Souverain a donné ses hautes orientations au nouveau président du Conseil pour la mise en œuvre optimale des missions confiées par la constitution à cette Institution, en vue de promouvoir l’école marocaine, émettre des avis au sujet de toutes les politiques publiques et les questions nationales concernant l’éducation, la formation et la recherche scientifique, et de contribuer à l’évaluation des politiques et programmes publics dans ce secteur crucial pour l’avenir du Maroc».*