La police communique et s’ouvre de plus en plus aux médias et à la population. A l’occasion de la commémoration du 65e anniversaire de la création de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), le directeur central de la police judiciaire, Mohamed Dkhissi, a fait le point sur la politique de l’institution, les réformes de ses mécanismes, les chantiers de modernisation lancés, les formations du personnel, l’expertise de ses structures, la culture de l’Etat de droit et la coopération internationale.
Invité de Ridouane Ramdani dans son émission «Maâ Ramdani», le dimanche 16 mai, sur 2M, Mohamed Dkhissi a tenu à mettre au point plusieurs informations véhiculées à d’autres fins pour souiller l’image de la DGSN. Sur cette question, le responsable sécuritaire a tranché en mettant un terme à ces supputations. «S’il y a une personne qui s’estime lésée dans ses droits, avançant qu’une affaire a été montée de toute pièces contre elle, elle n’a qu’à s’adresser au parquet général», a-t-il martelé.
Et de souligner que la DGSN, à l’instar des autres institutions, s’inscrit dans la logique de l’Etat de droit, cadré par le principe de gouvernance et de reddition des comptes, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghrebia dans son édition du mardi 18 mai. «Le Maroc et ses institutions font, de temps en temps, l’objet de campagnes de dénigrement à l’échelle nationale et au niveau mondial», a-t-il fait remarquer, considérant cela comme le «prix de la réussite et de la loyauté».
Dans ce sillage, le directeur central de la police judiciaire a évoqué l’emploi de certains vocables pour nuire à l’image de son institution. «Quand on utilise le terme de «police politique», cela laisse entendre que l’institution travaille hors la loi», a-t-il indiqué, précisant que des personnes œuvrent dans ce cadre au niveau national et à l’échelle mondiale.
S’agissant de la coopération internationale, le responsable sécuritaire a évoqué les fondements de cette politique basée sur les principes de «gagnant-gagnant» et de «réciprocité». Dans ce cadre, il a estimé que l’Allemagne et l’Espagne seront perdantes dans la conjoncture actuelle marquée par la suspension de la coopération sécuritaire entre le Maroc et les deux pays européens.
«Le Maroc, qui est une puissance régionale ayant sa position à l’échelle internationale et au niveau africain, n’est le serviteur d’aucun pays. Son institution sécuritaire, pionnière dans le domaine, ayant sa place, honore ses engagements et se distingue par la pertinence de son renseignement», a-t-il souligné. Et de conclure que la pertinence, le professionnalisme et l’efficience de la DGSN et la compétence de ses cadres et de ses experts sont reconnus à l’échelle planétaire.