Alors que la Grande Bretagne s’apprête à célébrer l’anniversaire officiel de la reine Elizabeth II, l’ambassadeur britannique au Maroc, Simon Martin, a annoncé lors d’un entretien accordé au journal L’Espagnol que cette fête annuelle sera célébrée au Maroc le 17 juin prochain. A cette occasion, des informations sur les relations bilatérales entre les deux Royaumes seront communiquées, notamment les projets réalisés dans plusieurs villes marocaines.
Dans sa livraison du 16 juin, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte ainsi que l’année 2019 a été marquée par la ratification de plusieurs conventions entre le Royaume-Uni et plusieurs autres pays suite à son retrait de l’Union européenne, le Brexit. Le Maroc ne fait pas l’exception, tant le Royaume “offre à la Grande-Bretagne des opportunités d’investissements dans plusieurs secteurs,” affirme le diplomate britannique, considérant néanmoins que le Maroc est le plus gagnant du Brexit.
Dans cet entretien publié par le média ibérique, l’ambassadeur britannique explique que l’éducation, l’agriculture et les services financiers sont des secteurs, entre autres, prometteurs, pour le rapprochement économique entre les deux pays. Pour illustrer cette relation bilatérale, le diplomate britannique relève que 25% des tomates et 75% des fruits rouges consommés en Grande Bretagne sont importés du Maroc, alors qu’ils étaient importés d’Espagne avant le Brexit.
Ainsi, la Grande Bretagne est considérée, en 2020, comme le deuxième marché d’exportation des tomates marocaines. En 2021, il est attendu que le Maroc dépasse l’Espagne et devienne le premier exportateur du Royaume-Uni. A côté de cela, le port de Barcelone est également menacé, avec la naissance d’une nouvelle ligne maritime reliant le port de Tanger à celui de Dorset au sud de la Grande-Bretagne. Cette nouvelle ligne permettra le transport direct des marchandises et l’arrivée de produits marocains sous trois jours, contrairement aux six jours actuellement.
Côté militaire, l’ambassadeur britannique a annoncé que les deux pays élaborent actuellement une convention de coopération incluant l’industrie militaire et les entraînements terrestres et maritimes. Une coopération est également prévue dans le domaine des sous-marins.
