Le Polisario et ses relais médiatiques à l'ONU ont essayé en vain de monter une "affaire" autour de la dénommée Suelma Beiruk, expulsée ce mardi 8 novembre vers Oran, en Algérie, après son arrivée dimanche dernier à l'aéroport de Casablanca, pour prendre part à un événement auquel elle n'était toutefois pas invitée: la COP22 qui a lieu à Marrakech.
Interrogé au sujet de cette fausse affaire, hier lundi lors de son point de presse quotidien à l'ONU, le porte-parole de Ban Ki-moon, le Français Stéphane Dujarric, a plutôt mis un vent à l'auteur de cette question, patron du blog nommé Innercity (accrédité auprès de l'ONU mais décrédibilsé pour être devenu la chambre d'écho des cris d'orfraie séparatistes).
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"Je n'ai pas d'information à ce sujet", a répondu le porte-parole de Ban Ki-moon, stoppant net son interlocuteur visiblement "monosourcé" oublian tsciemment que la dénommée Suelma Beiruk, comme le lui expliquera dans les heures qui ont suivi le point de presse de Stéphane Dujarric, n'était simplement pas accréditée par l'ONU pour prendre part à la COP22, à plus forte raison par les autorités marocaines qui n'ont eu d'autre choix que de la refouler là d'où elle était venue, l'Algérie, sponsor officiel du front Polisario.
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La ficelle était trop grosse pour passer inaperçue. Par l'envoi de cette drôle d'"émissaire", membre présumée d'un "Parlement sahraoui" qui n'a d'existence qu'aux yeux de la dictature algérienne et de son pendant stalino-léninien, le Polisario, l'objectif escompté mais raté était bien évidemment une tentative de "parasitage" autour de la COP22. Un événement d'une portée internationale organisé, qui plus est, au Maroc, -seul pays arabe et musulman à avoir l'honneur et le privilège de l'accueillir-, fait pâlir de jalousie un voisin qui, comparé au Maroc, n'a pas la capacité d'accueillir ne serait-ce que le tiers, que sait-on?, le quart de ce que peut organiser son voisin de l'ouest!
Bien sûr, l'ONU n'est pas dupe de ces manoeuvres mesquines et ridicules d'un régime algérien qui a jusqu'ici réussi le plus retentissant fiasco de l'histoire des ratages politiques, diplomatiques, économiques et sociaux. Et ce n'est pas demain la veille qu'il envisagera de reconnaître ses échecs, en prendre acte et encore moins les assumer!