Contre toute attente, le gouvernement social-démocrate suédois, à l’origine de la proposition de loi prônant la reconnaissance de la prétendue «RASD», a fait volteface et décide de s’associer aux vingt-huit pays de l’Union européenne pour faire appel du verdict controversé de la Cour de justice de l’union européenne (CJUE).
Ce coup de théâtre a pris de court les observateurs, qui s’attendaient à un avis autre que celui rendu par le gouvernement social-démocrate suédois, parti au pouvoir depuis fin 2014.
Contactée par la radio suédoise Sverige pour avoir des éclaircissements, la ministre des Affaires étrangères, Margot Wallström, s’est refusée à tout commentaire.
Une chose reste sûre: le changement de la position de Stockholm au sujet de la question saharienne ne fait point de doute. Et c’est tout à l’honneur des relations d’amitié entre les royaumes suédois et marocain.