Pour le Parti du progrès et du socialisme (PPS), la pandémie de coronavirus ne doit pas perturber l’agenda politique national. Pour ce faire, tout doit être mis en œuvre pour que les prochaines élections soient organisées à leur date prévue initialement.
Selon le quotidien Al Massae du vendredi 3 juillet, le PPS estime que les institutions politiques, majorité et opposition, doivent ouvrir des consultations rapides et s’accorder sur les textes de lois censées encadrer l’organisation des prochaines élections. Dans le cas contraire, le bureau politqiue du PPS met en garde contre une nouvelle dégradation de l’indice de confiance des citoyennes et citoyens vis-à-vis de la chose politique.
La levée graduelle du confinement que le Maroc vient d’opérer, et qui a ouvert la voie à la redynamisation de la vie sociale et économique du pays est avancée comme un indicateur encourageant pour maintenir le cap des futures échéances électorales. Surtout que le Maroc a réussi le défi d’affronter avec une réussite exemplaire, estime le PPS, la propagation de la pandémie de coronavirus à travers des mesures efficaces de protection qui ont permis de maîtriser la situation sanitaire dans le pays.
Pour capitaliser sur ces acquis, le gouvernement est appelé à affuter davantage sa stratégie de communication en direction de l’opinion publique, qui doit être informée sur les tenants et aboutissants de nouveaux foyers de contamination à grande échelle, comme à Lalla Mimouna, tout en faisant preuve de fermeté face au non-respect des mesures de protection sanitaire dans les usines et fermes agricoles.
Enfin, pour sauvegarder l’emploi et lutter contre la précarité que la pandémie de coronavirus a aggravée, le PPS exige un interventionnisme rapide de l’Etat en direction des entreprises les plus touchées mais aussi des catégories sociales les plus vulnérables.