Le débarquement du gouvernement de l’ancienne secrétaire d’Etat chargée de l’Eau, Charafat Afilal est resté en travers de la gorge des militants du PPS dont elle est un des principaux dirigeants.
La réunion, mardi 28 août, du bureau politique du parti du Livre a été sanctionnée par un communiqué dont le ton est peu amène à l’encontre de Saâd-Eddine El Othmani, chef du gouvernement et secrétaire général du PJD.
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«Le Parti du Progrès et du socialiste (PPS) exprime son étonnement face à la manière dont a été gérée la question de la suppression du secrétariat d’État chargé de l’Eau», souligne le communiqué. Autre grief reproché à El Othmani, le fait de n’avoir pas informé la direction du parti.
En convoquant son comité central pour une session extraordinaire le 22 septembre, le PPS a laissé la porte ouverte à toutes les spéculations, dont une éventuelle sortie du gouvernement.
Cependant, même face aux critiques des plus acerbes des dirigeants PPS, le parti de la Lampe observe, du moins jusqu’à présent un calme olympien, pour ainsi dire.
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Dans un communiqué rendu public ce mercredi 29 août, le secrétariat général du PJD insiste sur «l’importance de la relation privilégiée et spéciale qui unit les deux parties et la nécessité de poursuivre la collaboration entre les deux partenaires pour le renforcement de la voie de la construction démocratique…»
Voilà ce qui s’apparente à un appel au calme. Mais le PPS l’entendra-t-il de cette oreille? Réponse le 22 septembre.