Dans une déclaration à le360, le numéro 1 du PPS a qualifié "d'absurdes" les "tiraillements" auxquels se livrent les formations politiques de Saâd Eddine El Othmani et d'Aziz Akhannouch.
"Ces tiraillements absurdes, a affirmé Nabil Benabdellah, ne présentent aucun intérêt ni pour le pays ni pour le gouvernement, surtout au moment où s'expriment des attentes importantes et pressantes dans tout le pays et à tous les niveaux".
Hier, mercredi, le ton est monté d'un cran lorsque Aziz Akhannouch a accusé le PJD de vouloir surfer sur les déclarations de Rachid Talbi Alami, dénonçant des prises de positions hostiles au RNI. Il a promis que son parti ne restera pas inactif face à ces provocations.
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En effet, le PJD s'est fendu d'un communiqué officiel condamnant les propos de Talbi Alami et s'interrogeant sur la présence de celui-ci dans le gouvernement en tant que ministre de la Jeunesse et des sports. La tension entre les composantes de la majorité est latente depuis 2017, une partie du PJD accusant le RNI d'avoir contribué au départ de la scène politique d'Abdelillah Benkirane.
Interrogés ce jeudi par le360, des militants des deux bords espèrent que la sagesse l'emportera pour que la coalition gouvernementale ne vole pas en éclats. Selon des observateurs, il faudra attendre le retour au Maroc de Saâd Eddine El Othmani après sa mission à l'ONU et celui de Aziz Akhannouch de Bruxelles pour qu'une rencontre entre ces deux dirigeants se tienne probablement à partir de vendredi.
Rappelons que la récente tension entre ces deux partis politique est née après que Rachid Talbi Alami, membre du bureau politique du RNI, a établi un parallèle entre la politique du président turc Erdogan à celle du PJD. Un parti qui, selon lui aurait visé la "destruction du pays". Hier, le RNI, par la voix de son président Aziz Akhanouch, a remis une couche, se déclarant solidaire avec son ministre de la Jeunesse et des sports.