La débâcle de l’organisation terroriste Daech en Irak et en Syrie a permis de braquer les projecteurs sur ses combattants les plus dangereux et leur sort après les revers sur le terrain. Dans le lot, deux combattants marocains, Oussama Attar et Abdelilah Hamich, ainsi que le Syrien Ahmed Alkhad, ont suscité les interrogations des médias et des services de renseignement de plusieurs pays, notamment du Maroc, de la France et de la Belgique. En effet, le sort de ces combattants demeure énigmatique, aucune information n’ayant été divulguée quant à leur nouvelle destination.
A ce propos, le quotidien Akhbar Al Yaoum affirme, dans son édition de ce jeudi 2 novembre, que ces terroristes sont recherchés par les services sécuritaires français et belges pour leur implication dans les attentats qui ont frappé Paris en novembre 2015 et Bruxelles en mars 2016. Le quotidien, qui cite l’agence de presse française et d’autres supports médiatiques, précise que les enquêteurs belges avaient identifié le combattant marocain Oussama Attar (32 ans) sur un ordinateur découvert chez les auteurs du drame. A cette époque, le combattant marocain entrait en contact, à partir de la Syrie, avec les terroristes qui ont frappé Bruxelles.
Les sources du quotidien ajoutent que le Marocain Oussama Attar était plus proche du chef de l’organisation Daech, Aboubakr Baghdadi. Il a été condamné à 10 ans de prison ferme pour ses connexions avec Daech, avant d’être libéré en 2012 et extradé en Belgique. Il a ensuite été interpellé pour tentative de rejoindre Daech en Tunisie, avant de disparaitre. Il figure, aujourd’hui, sur la liste des terroristes les plus dangereux de Daech. Le deuxième marocain, Abdelilah Hamich, âgé de 28 ans, est également considéré comme dangereux pour ses connaissances en matière de manipulation d'armes et d'explosifs, après une expérience militaire au sein du bataillon français des étrangers. Il est aussi soupçonné d’avoir pris part aux attentats qui ont secoué l’Europe en 2015 et 2016.