Dans un long dossier consacré au nouveau livre de l’humanitaire bénévole Nancy Huff, «Danger dans le desert. Voyage d’une femme en quête de justice et de vérité», le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que cette Américaine a réussi à montrer «comment le Polisario vole les Sahraouis».
Après avoir entendu parler une fois du prétendu «peuple sahraoui» et des conditions dramatiques de vie de ces « réfugiés» dans le désert, Nancy Huff, dont les enfants ont suffisamment grandi, a laissé parler sa fibre humanitaire et endossé son sac de voyage pour vadrouiller dans la région nord-ouest africaine, afin de comprendre cette situation. Elle s’est rendue en Algérie, et surtout à Tindouf, en Mauritanie et au Maroc. Une région où elle a quasiment passé une quinzaine d’années.
Après être passée par les écrits pédagogiques dédiés à l’enseignement des enfants et des jeunes, Nancy Huff, selon un portrait brossé par Al Ahdath, a aussi travaillé en tant qu’agent immobilier et a aussi couché son expérience dans un livre sur les bonnes pratiques commerciales.
Son art de l’écriture, elle le mettra à nouveau à contribution pour raconter les 15 ans qu’elle a passés en Afrique du Nord.
Déçue d'avoir été trompée sur le vrai visage du Polisario, elle n’a pas hésité à le traiter de voleur qui profite de la misère des populations sahraouies pour profiter de l’aide humanitaire internationale qui leur est dédiée. Suivant une traçabilité bien rodée, Nancy Huff a observé de nombreux lots d’aides humanitaires en provenace d’ONG internationales, parfois dédiées à des groupes de familles bien ciblées et identifiées, qui se retrouvaient du jour au lendemain dans les magasins des dirigeants du Polisario, en attendant d’être vendus dans des marchés en Algérie, en Mauritanie et à travers les pays du Sahel.
Finalement, et au fur et à mesure de ses discussions avec les enfants et les femmes des camps de Lahmada, Nancy Huff dit avoir «compris» ce qui se cache derrière le prétendu peuple sahraoui. Car, selon elle, celui-ci ne serait réel ou viable que si on lui donnait la liberté d’aller vivre dans son pays d’origine, le Maroc. En tout cas, son ONG éducative, dédiée aux enfants du monde, compte inculquer à ceux de Tindouf que leur avenir est au Maroc, et nulle part ailleurs, conclut Al Ahdath.